Dans cet article, je vais te parler d’un sujet un peu généraliste. Pourtant, il a pourtant le don de bien m’énerver : l’existence de nombreux préjugés sur les réseaux sociaux. 😅
Je vais y aller un petit peu au feeling. Mais j’ai vraiment envie de te parler de ce sujet-là parce que je le trouve important.
J’en ai aussi parlé dans le podcast de Mille et unes ambitions lorsque Maëlle m’a interviewée.
Là, dans cet article, je vais résumer ma pensée.
On va parler de 3 préjugés sur les réseaux sociaux que j’entends très souvent.
C’est un peu un article coup de gueule (en toute bienveillance, bien sûr). Mon but est de casser les préjugés sur les réseaux sociaux auxquels je suis le plus confrontée quand je parle de ce sujet à de potentiels clients, à savoir :
- Pour être à l’aise sur les réseaux sociaux, il faut être jeune.
- Moi, Bertille, je ne peux pas comprendre les personnes qui sont réfractaires aux réseaux sociaux parce que j’en fais (en partie) mon métier.
- Les réseaux sociaux, c’est dangereux.
Bonne lecture ! 🤓
Préjugé n°1 : pour être à l’aise avec les réseaux sociaux, il faut être jeune
Il y a quelque temps, j’ai discuté avec une connaissance / potentielle cliente sur Instagram.
Et, justement, elle m’a parlé du fait que les réseaux sociaux, c’était pas pour son âge.
Pour te donner un peu de contexte, c’était quelqu’un qui avait une cinquantaine d’années.
En fait, moi, là-dessus, je ne suis absolument pas d’accord. J’en ai marre du côté « Oh oui, mais si, c’est quelqu’un qui est jeune, il sait faire, il connait ! Il connait TikTok, il connait les réseaux sociaux, etc. »
C’est totalement faux. C’est-à-dire que, déjà, on peut avoir un certain âge plus ou moins avancé et être très à l’aise sur les réseaux sociaux. C’est tout à fait possible et envisageable ! 😉
Et on peut être également jeune, tendance et « in » et absolument pas maîtriser l’utilisation des réseaux sociaux. Notamment, quand c’est pour une utilisation professionnelle. Et ça, pour moi, c’est hyper important de l’avoir en tête. J’estime que c’est pas une question de génération et que ce n’est surtout pas une question d’âge.
C’est vraiment une question d’intérêt et d’envie. Pour moi, tu peux maîtriser n’importe quel sujet si tu as envie de t’y intéresser, si tu as envie de prendre le temps et d’y consacrer un peu d’énergie, en te formant, par exemple.
Je connais des personnes qui ont plus de 60 ans et qui sont très à l’aise sur les réseaux sociaux, qui, vraiment, les utilisent super bien.
Et d’autres personnes (comme je disais, j’ai certains élèves notamment par exemple, qui utilisent les réseaux sociaux, mais pas du tout dans un but professionnel) qui ne savent pas gérer une page dédiée à une activité, etc.
Donc, j’avais aussi envie de te dire que là-dessus, je ne suis pas d’accord. J’estime que c’est en portant de l’intérêt aux réseaux sociaux qu’on peut apprendre à bien les utiliser.
Bien sûr, le fait d’être né·e dans l’ère du numérique et dans un monde où les réseaux sociaux font partie du quotidien et ça aide pour avoir des bases quant à leur utilisation. En revanche, cela ne veut pas dire qu’on sait les utiliser à des fins professionnelles. ☺
J’ai d’ailleurs deux parfaits exemples de ce que j’ai envie de te transmettre comme message au sujet du combo « âge et réseaux sociaux ».
- Au Japon, Mori Hamako**,** une grand-mère gameuse de 89 ans admet que les jeux-vidéo et le streaming sur sa chaîne YouTube lui permettent, au contraire, de préserver sa santé mentale. Si cette description t’a rendu curieux·se, jette un œil à cet article pour en savoir plus.
- Mamie Gaming, 70 ans, habitant dans les Landes, a découvert les jeux vidéo dans les années 80 et anime, avec l’aide de sa fille, une chaîne YouTube et une chaîne Twitch sur sa passion. Sans se montrer de face ! Pour en savoir plus, va sur l’article Ouest France qui revient en détails sur son parcours.
Préjugé n°2 : quand on utilise les réseaux sociaux au cœur de son activité professionnelle, on ne peut pas comprendre les personnes qui y sont réfractaires
Pour ma part, au contraire, je suis complètement ok sur le fait que ça n’intéresse pas tout le monde.
Il n’y a aucun problème à ça. C’est normal.
Je comprends les gens qui y sont réfractaires. 😉
C’est-à-dire que, même si, moi, je suis sur les réseaux sociaux depuis longtemps, j’apprécie leur utilisation et je comprends à quoi ils peuvent servir, je n’aime pas TOUS les réseaux sociaux.
C’est pourquoi je comprends complètement quelqu’un qui est un peu, on va dire, « opposé » à leur utilisation ou qui n’aime pas ça. Je le comprends vraiment !
Forcer les gens à utiliser les réseaux sociaux, ça ne m’intéresse pas. Je n’en vois pas vraiment pas l’intérêt et je trouve ça débile.
Je ne vais pas dire aux gens « Tu dois être sur Instagram, tu dois aller sur TikTok, tu dois faire ci et ça ». C’est, si tu dois y aller, vas-y, mais de la bonne manière, c’est-à-dire intelligemment.
Si tu ne veux vraiment pas y aller, ok. Je ne te forcerai jamais. Tout comme je ne te dirai jamais que c’est LA solution pour construire ou développer une entreprise. Tout simplement parce que te forcer à faire des choses que tu ne sens pas, ça a un impact sur ta santé mentale et sur ton bien être professionnel.
Par contre, je t’invite à essayer. Parce que les réseaux sociaux, c’est comme les brocolis, tant que tu n’y as pas goûté, tu ne peux pas dire que tu n’aimes pas.
J’estime que les réseaux sociaux, c’est comme n’importe quelle plateforme ou n’importe quel élément de manière générale. Tant que tu ne t’es pas renseigné dessus et que tu n’as pas compris le potentiel intérêt que ça peut avoir, pour moi, tu ne peux pas dire « ce n’est pas pour moi ».
De même, une entreprise ne peut pas dire : « Non, non, TikTok, ce n’est pas pour moi, c’est pour les jeunes donc c’est pas pour moi ». Non.
Pour te donner une idée, si je travaille avec toi sur le sujet, on va d’abord analyser ta cible, on va analyser ce que tu vends, on va analyser tout ça et après oui, tu peux dire « en effet, TikTok, ce n’est pas pour moi » ou « YouTube, ce n’est pas pour moi parce que je ne me vois pas faire des vidéos », par exemple. Et là, je comprendrai.
Mais juste dire « non, non, ça sert à rien » ou « non, non, ce n’est pas pour moi » sans savoir de quoi on parle… Ça, je n’aime pas. J’avoue, c’est l’un des préjugés sur les réseaux sociaux qui me révolte un petit peu. 🤨
Préjugé n°3 : les réseaux sociaux, c’est dangereux
La dernière chose qui me révolte et l’un des préjugés sur les réseaux sociaux qui m’énervent le plus, c’est quand j’entends quelqu’un dire : « Les réseaux sociaux, c’est dangereux ».
Alors, peut-être que tu le penses et que tu ne vas pas être d’accord avec ce que je dis. Ce n’est pas grave. Dis-le moi. Je serais ravie qu’on puisse échanger sur ce sujet-là. 😉
Je vais t’expliquer pourquoi je ne suis pas d’accord avec cette phrase-là. Les réseaux sociaux, en soi, ne sont pas dangereux, selon moi. Puisqu’en fait, c’est un outil.
Comme tout outil, s’il est mal utilisé, là, il devient dangereux. Ce n’est généralement pas l’outil qui est dangereux, mais la personne qui l’utilise. On est d’accord ?
Ce que je veux dire par là, c’est que, par exemple, si tu prends un couteau et que tu coupes des carottes pour faire un bon petit plat, c’est pas un problème. C’est même plutôt cool. C’est pratique.
Si tu prends un couteau pour aller poignarder quelqu’un. Là, oui, en effet, un couteau, c’est dangereux ! 😉 Mais c’est pas le couteau qui est dangereux, vraiment. Alors, oui, bien sûr, on peut se couper avec, etc. Seulement, ce n’est pas le couteau en lui-même qui est dangereux. C’est la personne qui l’utilise mal et qui fait n’importe quoi.
C’est comme conduire. Si tu conduis en faisant attention au code de la route, en ayant ton permis, normalement, ta voiture n’est pas un danger. Par contre, si tu as bu de l’alcool, si tu as consommé des substances ou si tu ne respectes pas le code de la route, là, ta voiture devient dangereuse parce que toi, au volant, TU es dangereux. Ce que je veux dire par là, c’est que ça reste un outil. Un outil parmi tant d’autres. Et il y en a plein.
Pour moi, il y a un effet beaucoup plus massif que sur d’autres plateformes qu’on a pu connaître avant qui fait que, les éléments diffusés ont un côté effet boule de neige. On peut avoir quelque chose qui va très vite prendre de l’ampleur. Ça facilite certains mauvais agissements comme le harcèlement scolaire. Ça, je suis complètement d’accord.
Mais ça reste un outil ! Donc, le réseau social, pour moi, n’est pas dangereux. Ce qui est dangereux, ce sont les personnes qui ne sont pas bien formées à leur utilisation, qui font n’importe quoi dessus, qui harcèlent les gens, qui sont désagréables ou autre. C’est ça qui va être dangereux ! ☝
Conclusion de cet article en mode coup de gueule
En résumé, voici ma position par rapport à ces 3 préjugés sur les réseaux sociaux :
- L’âge n’est pas un atout pour maîtriser les réseaux sociaux professionnellement, c’est bien l’intérêt que tu portes à ce sujet qui compte.
- Ce n’est pas parce que je base une grande partie de mon activité sur l’utilisation des réseaux sociaux que je ne comprends pas les personnes qui ne les aiment pas. Par contre, pour savoir qu’on n’aime pas, il faut en faire l’expérience avant de se décider.
- Les réseaux sociaux en tant que tel ne sont pas dangereux. C’est un outil parmi tant d’autres et pour les utiliser correctement, il faut apprendre à s’en servir correctement (comme pour un couteau ou pour une voiture).
D’accord ou pas d’accord ? N’hésite pas à venir me donner ton avis sur Instagram. 😊
Si jamais tu as peur de ne pas savoir te servir des réseaux sociaux ou si tu sais déjà que tu préfères déléguer leur gestion, je peux t’aider en :
- te formant sur leur utilisation,
- t’accompagnant, grâce à un audit de l’existant ou à la gestion intégrale de tes réseaux.
Et si tu réservais un call de découverte pour me parler de tes projets et de tes besoins en détails ? 😏